Petit retour photos sur les sessions de stage 2021 ! Trois sessions de 5 stagiaires se sont succédées au cours du mois d’avril et de mai. Définitivement, les résultats ont été à la hauteur !
Petit retour photos sur les sessions de stage 2021 ! Trois sessions de 5 stagiaires se sont succédées au cours du mois d’avril et de mai. Définitivement, les résultats ont été à la hauteur !
Connaissez-vous la notion de “convergence évolutive” ? Deux espèces, phylogénétiquement et géographiquement éloignées, présentent une morphologie, voire une biologie et une écologie similaire sous l’action des forces de la sélection naturelle.
Do you know what is called “evolutionary convergence”? Two species, phylogenetically and geographically distant, show a similar morphology, even biology and ecology under the action of the forces of natural selection.
La forêt de Kakamega est une forêt mythique du Kenya qui est le dernier refuge des espèces de l’Afrique de l’ouest. De nombreuses espèces sont donc présentes au Kenya uniquement dans cette forêt. A titre d’exemple, elle abrite Bitis gabonica, Bitis nasicornis, Atheris hispida, Atheris squamigera, Dendroaspis jamesoni, Naja subfulva… Autant d’espèces présentes en Afrique de l’ouest mais absentes du Kenya, à l’exception de cette forêt donc, protégée par le statut de Parc National.
The Kakamega Forest is a mythical forest in Kenya which is the last refuge of West African species. Many species are present in Kenya only in this forest. For example, it is home to Bitis gabonica, Bitis nasicornis, Atheris hispida, Atheris squamigera, Dendroaspis jamesoni, Naja subfulva… So many species are present in West Africa but absent from Kenya, with the exception of this forest which is protected by the status of National Park.
Entrée de la forêt de Kakamega – Kakamega forest entrance
Le Kenya était une de nos futures destinations Atheris, planifiée depuis une année environ. Mais le contexte sanitaire a quelque peu compliqué la situation et contrecarré nos plans. Cela faisait plus d’un an déjà, donc, sans voyage et sans réel perspective de trip herpéto. En France, la situation est plus que pesante, je devrais même dire déprimante. Les médias n’ont cesse de parler, h24, de morts, de maladies, de contraintes sanitaires. Ne surtout pas voir ses amis, ne surtout pas profiter de la nature, métro, boulot, dodo, merci pour « l’effort de guerre ». Progressivement, les gens basculent dans la peur. Je m’en rends compte progressivement même dans mon entourage. Quand mon ami suisse Robin m’appelle en janvier pour un petit conseil photo, et qu’il me dit qu’il part dans quelques jours au Kenya, ma première réaction a été : « je peux venir ? ». Réponse par l’affirmative, me voilà trois jours avant le décollage prévu, à acheter un billet d’avion, réaliser en urgence les différentes contraintes administratives, et faire mon sac. Je ne suis absolument pas préparé, mais peu importe !
Kenya was one of our future Atheris destinations, planned for about a year. But the health context complicated the situation somewhat and thwarted our plans. It had been more than a year already without a trip and without any real idea of a herping trip. In France, the situation is more than heavy, I should even say depressing. The media keep talking, 24 hours a day, about deaths, illnesses, health constraints. Don’t see your friends, don’t take advantage of nature, metro, work, sleep, thank you for the “war effort”. Gradually, people fall into fear. I am gradually becoming aware of this, even in my own environment. When my Swiss friend Robin called me in January for a little photo tip, and told me he was leaving for Kenya in a few days, my first reaction was: “Can I come? ». He answered yes, and here I am three days before the planned take-off, buying a plane ticket, urgently carrying out the various administrative requirements, and packing my bag. I am absolutely unprepared, but it doesn’t matter!
Seul dans l’aéroport – Alone in the airport
Bon je commence à être sérieusement en manque… En manque de vipéridés plus précisément ! Vivement de nouvelles espèces toujours plus folles à photographier. En attendant, un échantillon d’espèces afin d’illustrer l’incroyable variabilité au sein de la même famille des Viperidés. On ne s’en lasse pas…
Disponible en très haute résolution au besoin…
Like any drug addict, I am starting to be seriously lacking … In need of viperids. I can’t wait for new and crazier species to photograph. In the meantime, a sample of species … Incredible variability within the same Viperidae family.
High resolution available if need.
Viperidés du Monde – Viperids of the World
Listing:
Mon ami Rémi, herpétologue passionné de l’est des Pyrénées, met en place des opérations de sauvetage des reptiles de l’autre côté de la frontière, en Espagne. J’ai eu la chance de l’accompagner dans le cadre d’une de ses expéditions, visant à sauver les animaux tombés dans d’anciens puits et réserves d’eau pluie aujourd’hui à l’abandon, véritables mouroirs pour la petite faune. Voici un résumé, en photo, des animaux observés pendant ces deux journées assez éprouvantes, mais passionnantes !
My friend Rémi, a passionate herpetologist from the eastern Pyrenees, is setting up reptile rescue operations on the other side of the border, in Spain. I had the chance to follow jhim as part of one of this expeditions, aimed at saving the animals that fell in old wells and rainwater reserves today abandoned, real dying places for small animals. Here is a photo summary of the animals observed during these two studying days!
Après quelques années de réflexion, je me lance ! Je vais proposer, durant le printemps 2021, un stage photo sur trois jours. L’idée, c’est transmettre mon menu savoir aux jeunes (et moins jeunes!) motivés par la photographie animalière, et notamment par la photographie des amphibiens et des reptiles.
After a few years of thinking, I am launching a three-day photography training during the spring of 2021. The idea is to pass my knowledge to young people (and not so young!) motivated by animal photography, and in particular by photography of amphibians and reptiles.
L’Orvet fragile Anguis fragilis présente une répartition européenne relativement large, essentiellement centrée sur sa moitié ouest. Il est présent en Grande-Bretagne, en Espagne (moitié nord uniquement), en France, dans le Benelux, en Allemagne… Des travaux génétiques récents ont élevés au rang d’espèces les populations italiennes (l’Orvet italien, Anguis veronensis, qui empiète sur l’extrême sud-est de la France) et les populations d’Europe de l’Est (Anguis colchica, Anguis graeca). Très commun dans le nord de la France, il est plus rare en zone méditerranéenne, et dans la plaine du sud-ouest, et carrément absent de Corse.
The Slow worm Anguis fragilis has a relatively wide european distribution, mainly centered on its western half. It is present in Great Britain, Spain (northern half only), France, Benelux, Germany… Recent genetic work has elevated the italian populations to the rank of species (the Italian Slow worm, Anguis veronensis, which encroaches on the extreme south-east of France) and the populations of Eastern Europe (Anguis colchica, Anguis graeca). Very common in the north of France, it is rarer in the Mediterranean area, and in the southwestern plain, and totally absent from Corsica. (suite…)