Test poussé du Sony a7Cii – Retour après deux mois d’utilisation : grande qualité d’image, mais ergonomie pas incroyable.

Review of Sony a7Cii : Feedback after two months’ use : high quality image, ergonomics not incredible.

Dans le cadre de l’expédition scientifique “Les Écailles de la forêt”, d’une durée d’un mois, menée au coeur de la forêt amazonienne, il était primordial pour moi de sécuriser mon travail photographique par l’acquisition d’un second boitier. Un boitier de secours, qui dépannerait au besoin mon âgé mais toujours vaillant a7III. Toujours à la recherche de compacité et de gains de poids, mon choix s’est naturellement tourné vers la série a7C, et en l’occurrence le Sony a7CII.
Ce boîtier de toute nouvelle génération adopte un capteur plein format de 33 millions de pixels.
Il pèse seulement 429g, dispose d’un viseur, d’un écran multi-orientable, et de specs tout à fait dans l’aire du temps : plage iso de 50 à 204 800 iso, rafale de 10 img/s, capteur stabilisé jusqu’à 7 stops, autofocus toujours plus précis et rapide, etc, etc… Bref, ça devient difficile de faire de mauvaises photos !

As part of the month-long “Scales of the Forest” scientific expedition into the heart of the Amazon rainforest, it was essential for me to secure my photographic work by acquiring a second camera. A back-up camera, to help out my elderly but still solid a7III. Always on the lookout for compactness and weight savings, my choice naturally turned to the a7C series, and in this case the Sony a7CII.
This next-generation camera features a 33 megapixel full-frame sensor.
It weighs just 429g, has a viewfinder, a multi-orientable screen, and specs right up to date: iso range from 50 to 204,800 iso, 10 fps burst, sensor stabilized up to 7 stops, increasingly precise and fast autofocus, etc., etc…. In short, it’s getting harder to take bad pictures!

Sony a7CII & 20-70 f4

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Atheris barbouri et Atheris matildae : Crypto vipers

Un an après mon premier passage en Tanzanie, me voilà déjà de retour. Mon but : trouver et photographier les deux vipères endémiques du pays, et parmi les plus rares d’Afrique et du Monde.

A year after my first visit to Tanzania, I’m back again. My aim: to find and photograph the country’s two endemic vipers, among the rarest in Africa and the world.

Atheris barbouri

Atheris barbouri

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La Nature face aux flammes : exposition photographie à la plaine d’Ansot, Muséum de Bayonne

La Nature face aux flammes.
Les actualités se bousculent en ce moment ! Très fier et très honoré d’avoir été choisi pour une exposition photographique sur le thème des incendies et de la biodiversité, présentée du 18 novembre 2023 au 20 mars 2024 au Muséum de Bayonne, à la Plaine d’Ansot.
La France, et le sud-ouest en particulier, ont été fortement impactés par les incendies durant l’automne 2022. L’exposition illustre dans quelle mesure ces feux ont impactés la faune et la flore, et comment la vie cherche depuis à reprendre ses droits.
Venez nombreux à la Plaine d’Ansot, dans une semaine !

Georgie : vipers paradise – Géorgie, le paradis des vipères

Voilà plus de 15 ans que je me devais de visiter la Géorgie. Beaucoup d’amis avaient visité le pays et me l’avaient fortement conseillé, et c’est finalement cette année que l’opportunité s’est offerte à moi.

It’s been more than 15 years since I was due to visit Georgia. Many friends had visited the country and strongly advised me to do so, and it was finally this year that the opportunity arose.

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Stages photo 2023 – Belle cuvée !

Petit retour sur les stages photos 2023 ! A nouveau des super session, avec des équipes motivées, intéressées, et très sympas. Pour rappel, le stage se décompose en divers phases (théoriques et application terrain). Les phases terrain sont réalisées à proximité de Bordeaux, sur quelques sites “secrets” propices à l’observation de mes animaux préférés.

The 2023 photo courses have just ended. Again, great sessions, with motivated, interested and very nice teams. As a reminder, the training course is divided into different phases (theoretical and field application). The field phases are realized near Bordeaux, on some “secret” sites favourable to the observation of my favorite animals.

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Tanzanie, endémisme et serpents mythiques – Tanzania, mythical snakes

Dendroaspis angusticeps

Après une année 2022 sans voyage, il devenait urgent pour moi de retourner en zone tropicale… Et si possible en Afrique ! Après l’Ouganda, le Kenya, la Côte d’Ivoire, c’est en toute logique la Tanzanie et ses Atheris endémiques qui me tendaient les bras. En fait, nous avions déjà failli partir en 2022, mais la crise COVID avait eu raison du voyage. Cette fois, c’est la bonne !

C’est accompagné de mes classiques acolytes, Yannick, Robin, Fabrice, ainsi que de Jules, Agathe, et Gaëlle (qui s’est rattachée à la dernière minute), que nous partons pour une virée dans le sud-ouest du pays. Clairement pas le secteur le plus touristique, mais peu importe… au contraire même !

Pour schématiser, depuis l’épicentre économique du pays (Dar Es Salaam) en direction du sud-ouest du lac Malawi, s’étend une série de chaînes de montagne, habitées par une multitude d’espèces endémiques, dont évidemment, reptiles et amphibiens. C’est ici que nous irons !

Depuis nos points de départs respectifs, nous arrivons tous plus ou moins à la même heure, en début/milieu de nuit, à l’aéroport de Dar Es Salaam. Nous y attend Emanuel, qui sera notre guide pour deux semaines, déjà très souriant et enthousiaste. Nous filons directement à l’hôtel pour une première courte session de sommeil, avant le départ le lendemain matin, pour le premier secteur, les montagnes d’Uluguru. Une forêt ancienne et préservée, abritant un premier gecko endémique, Lygodactylus williamsi. Mais avant de décoller, petit déjeuner copieux, et pause photos avec les premiers reptiles du voyage, des Lygodactylus justement, pas vilains non plus : Lygodactylus picturatus. Ils sont très nombreux dans le jardin, accompagnés de quelques Hemidactylus et d’un Trachypelis striatus.

After a year 2022 without travel, it became urgent for me to return to the tropics… And if possible in Africa! After Uganda, Kenya, Ivory Coast, it is logically Tanzania and its endemic Atheris that I was looking forward to. In fact, we had already almost gone there in 2022, but the COVID crisis caused cancelation of the trip. But this one is the good one!

This trip was realised with my classic acolytes, Yannick, Robin, Fabrice, as well as Jules, Agathe, and Gaëlle (who joined us at the last minute). Our main goal is the south-west of the country. Clearly not the most touristic area, but it doesn’t matter… on the contrary!

To put it simply, from the economic epicenter of the country (Dar Es Salaam) towards the southwest of Lake Malawi, there is a series of mountain ranges, inhabited by a multitude of endemic species, including of course, reptiles and amphibians. This is where we will go!

From our respective departure points, we all arrive more or less at the same time, in the beginning/middle of the night, at the Dar Es Salaam airport. Emanuel, who will be our guide for two weeks, was waiting us, already very smiling and enthusiastic. We go directly to the hotel for a first short sleep session, before the departure the next morning, for the first sector, the Uluguru moutains. An old and preserved forest, home to the first endemic gecko, Lygodactylus williamsi. But before taking off, we had a copious breakfast, and a photo break with the first reptiles of the trip, Lygodactylus picturatus, not bad either. They are very numerous in the garden, accompanied by some Hemidactylus and a Trachypelis striatus.

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Reptiles et incendies – Reptiles and fire forest

Forêt de Brocéliande, en Bretagne. Des centaines d’hectares de forêts et de landes envolées dans un gigantesque incendie. Une situation qui n’est pas sans rappeler les milliers de km² brulés chez moi, en Gironde. Mais je n’ai pas encore pu m’y déplacer, les incendies ne sont toujours pas éteints, et l’accès est interdit.
Ici, nous sommes quelques jours à peine après les feux. Je décide de prendre quelques heures, avec l’aide du fiston, pour chercher quelques survivants. Il ne reste plus grand chose malheureusement. Ambiance pesante, beaucoup d’émotions.
Résultats des prospections : une Coronelle lisse miraculée, en déplacement dans les cendres, et de nombreux lézards plus ou moins calcinés : Orvet fragile, Lézard vert, Lézard des murailles…
Forest of Broceliande, in Brittany. Hundreds of hectares of forest and moorland burned in a gigantic fire. A situation that reminds me of the thousands of square kilometers burned at home, in Gironde. But I have not yet been able to move there, the fires are still not extinguished, and access is prohibited.
Here, we are only a few days after the fire. I decide to take a few hours, with the help of the son, to look for some survivors. Unfortunately, there is not much left. Heavy atmosphere, a lot of emotions.
Results of the prospections: an alive Smooth Snake, moving in the ashes, and many dead lizards more or less burned: Slow Worm, Western Green Lizard, Common Wall Lizard…

Coronella austriaca, still alive – encore vivante

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