J’ai l’honneur d’animer le week-end photo organisé par l’IFFCAM.
La session 2023 s’est déroulée sans encombre, avec de superbes découvertes !
Les voici en photo !

Rosalia alpina
Petit retour sur les stages photos 2023 ! A nouveau des super session, avec des équipes motivées, intéressées, et très sympas. Pour rappel, le stage se décompose en divers phases (théoriques et application terrain). Les phases terrain sont réalisées à proximité de Bordeaux, sur quelques sites “secrets” propices à l’observation de mes animaux préférés.
The 2023 photo courses have just ended. Again, great sessions, with motivated, interested and very nice teams. As a reminder, the training course is divided into different phases (theoretical and field application). The field phases are realized near Bordeaux, on some “secret” sites favourable to the observation of my favorite animals.
Dendroaspis angusticeps
Après une année 2022 sans voyage, il devenait urgent pour moi de retourner en zone tropicale… Et si possible en Afrique ! Après l’Ouganda, le Kenya, la Côte d’Ivoire, c’est en toute logique la Tanzanie et ses Atheris endémiques qui me tendaient les bras. En fait, nous avions déjà failli partir en 2022, mais la crise COVID avait eu raison du voyage. Cette fois, c’est la bonne !
C’est accompagné de mes classiques acolytes, Yannick, Robin, Fabrice, ainsi que de Jules, Agathe, et Gaëlle (qui s’est rattachée à la dernière minute), que nous partons pour une virée dans le sud-ouest du pays. Clairement pas le secteur le plus touristique, mais peu importe… au contraire même !
Pour schématiser, depuis l’épicentre économique du pays (Dar Es Salaam) en direction du sud-ouest du lac Malawi, s’étend une série de chaînes de montagne, habitées par une multitude d’espèces endémiques, dont évidemment, reptiles et amphibiens. C’est ici que nous irons !
Depuis nos points de départs respectifs, nous arrivons tous plus ou moins à la même heure, en début/milieu de nuit, à l’aéroport de Dar Es Salaam. Nous y attend Emanuel, qui sera notre guide pour deux semaines, déjà très souriant et enthousiaste. Nous filons directement à l’hôtel pour une première courte session de sommeil, avant le départ le lendemain matin, pour le premier secteur, les montagnes d’Uluguru. Une forêt ancienne et préservée, abritant un premier gecko endémique, Lygodactylus williamsi. Mais avant de décoller, petit déjeuner copieux, et pause photos avec les premiers reptiles du voyage, des Lygodactylus justement, pas vilains non plus : Lygodactylus picturatus. Ils sont très nombreux dans le jardin, accompagnés de quelques Hemidactylus et d’un Trachypelis striatus.
After a year 2022 without travel, it became urgent for me to return to the tropics… And if possible in Africa! After Uganda, Kenya, Ivory Coast, it is logically Tanzania and its endemic Atheris that I was looking forward to. In fact, we had already almost gone there in 2022, but the COVID crisis caused cancelation of the trip. But this one is the good one!
This trip was realised with my classic acolytes, Yannick, Robin, Fabrice, as well as Jules, Agathe, and Gaëlle (who joined us at the last minute). Our main goal is the south-west of the country. Clearly not the most touristic area, but it doesn’t matter… on the contrary!
To put it simply, from the economic epicenter of the country (Dar Es Salaam) towards the southwest of Lake Malawi, there is a series of mountain ranges, inhabited by a multitude of endemic species, including of course, reptiles and amphibians. This is where we will go!
From our respective departure points, we all arrive more or less at the same time, in the beginning/middle of the night, at the Dar Es Salaam airport. Emanuel, who will be our guide for two weeks, was waiting us, already very smiling and enthusiastic. We go directly to the hotel for a first short sleep session, before the departure the next morning, for the first sector, the Uluguru moutains. An old and preserved forest, home to the first endemic gecko, Lygodactylus williamsi. But before taking off, we had a copious breakfast, and a photo break with the first reptiles of the trip, Lygodactylus picturatus, not bad either. They are very numerous in the garden, accompanied by some Hemidactylus and a Trachypelis striatus.
Coronella austriaca, still alive – encore vivante
It’s spring… My best “followers” are present as every spring ! Here are some pictures of the two species which… do not leave me ! Ticks (Ixodes ricinus) are rather present in moorland areas, the Hippoboscidae fly (Hippobosca equina ?), in dune areas.
Seen up close, these two species have definitely funny heads!
Ixodes ricinus
Le Saviez-vous ?
Ce n’est peut-être pas sa technique de défense la plus courante (elle préfère en premier lieu la fuite, puis parfois simuler la mort, ou simuler la morsure dans de plus rare cas), mais les Couleuvres à collier imitent parfois pour se défendre… le cobra ! Elles se dressent la tête haute, soufflent fort, et peuvent même légèrement coiffer en aplatissant leur cou.
Did you know?
It may not be their most common defense technique (they prefer to flee first, then sometimes feign death, or feign a bite in rarer cases), but Grass Snakes sometimes imitate… Cobras! They raise their heads high, blow loudly, and may even slightly cap their necks! But the most attentive will rightly notice: how can a Grass Snake imitate a Cobra, when it has never seen one?
Natrix helvetica en train de coiffer
Les stages photos 2022 viennent de prendre fin. Le moment de faire un point sur les observations réalisées sur le terrain. Le tout illustré en images bien sûr ! Le stage se décompose en divers phases (théoriques et application terrain). Les phases terrain sont réalisées à proximité de Bordeaux, sur quelques sites “secrets” propices à l’observation de mes animaux préférés.
The 2022 photo courses have just ended. The moment to make a point on the observations realized on the field. All illustrated in pictures of course! The training course is divided in several phases (theoretical and field application). The field phases are realized near Bordeaux, on some “secret” sites favourable to the observation of my favorite animals.
Natrix helvetica, cobra style !
Vipera aspis
Eté 2021… coup de fil de Robin. « – La Côte d’Ivoire, tu en penses quoi ? – Vendu ! » Voilà comment s’est organisé ce voyage… Le fil directeur est relativement simple : nous partons sur les terres d’Atheris hirsuta, probablement l’un des serpents les plus rares d’Afrique. En effet, seulement deux individus de cette espèce ont été observés. Le premier, en 2000 (il y a 21 ans déjà !), à l’entrée de la forêt de Taï. Le deuxième, plus récemment (2012), dans une forêt du Libéria, pays frontalier de la Côte d’Ivoire. Et c’est tout. Aucune autre photo, aucune autre observation documentée… Pourtant il y a des naturalistes qui trainent dans le secteur… Bizarre. Projet un peu fou donc, mais nous tentons notre chance à notre tour, en partant pour une douzaine de jours en terra typica d’Atheris hirsuta : la forêt de Taï, l’une des forêts primaires les mieux préservées d’Afrique de l’Ouest. On ne va pas se mentir, si nous trouvons hirsuta, ce sera incroyable… Mais c’est surtout un bon prétexte pour partir à la découverte des nombreuses espèces de la région ! Comme au Kenya, me voici donc en route pour une nouvelle aventure avec mes deux amis suisses Robin et Yannick.
Summer 2021… phone call from Robin. “- Ivory Coast, what do you think about it? – Ok!” Here is how this trip was decided… The main goal is quite simple: we are going to the lands of Atheris hirsuta, probably one of the rarest snakes in Africa: only two individuals of this species have been observed. The first one, in 2000 (21 years ago!), at the entrance of the Taï forest. The second one, more recently (2012), in a forest of Liberia, country bordering the Ivory Coast. And that’s all. No other photo, no other documented observation… Yet there are naturalists who hang out in the area… Strange. A little crazy project, but we want to try, staying for a dozen days in terra typica of Atheris hirsuta: the Taï forest, one of the best preserved primary forests of West Africa. We are not going to lie to ourselves, if we find hirsuta, it will be incredible… But it is a good pretext to go and discover the numerous species of the region! As in Kenya, here I am on my way for a new adventure with my two Swiss friends Robin and Yannick.
Je vous présentais, il y a quelques mois, le fraîchement sorti Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VXD. Cet objectif novateur m’avait tout de suite intéressé par ses caractéristiques originales : un objectif proche du standard haut de gamme 70-200, avec des dimensions et un poids réduit au minimum.
Depuis quelques temps, Tamron a fortement accéléré la sortie de nouveaux objectifs en monture FE. Leurs nouvelles productions sont particulièrement originales par le choix des focales, des ouvertures, ou encore des dimensions choisies. Tamron a fait le choix de ne pas proposer d’objectifs identiques aux objectifs Sony ou Sigma déjà disponibles, au grand bonheur des utilisateurs qui voient le choix et la gamme de possibilité s’élargir au fil des sorties…
For some time now, Tamron has greatly accelerated the release of new FE mount lenses. Their new productions are particularly original by the choice of focal lengths, apertures, or even sizes. Tamron has chosen not to offer lenses identical to the Sony or Sigma lenses already available, to the delight of users who see the choice and the range of possibilities widening over the releases…
Tamron 70-180 mm f/2,8 Di III VXD – ©Tamron